Le nord du Vietnam : ses rizières et ethnies montagnardes
A peine arrivés à Sapa, nous partons le lendemain avec notre guide Cai pour trois jours de trek. Le moral des troupes est au beau fixe, tout comme la météo.
Nous empruntons des sentiers qui zigzaguent entre les rizières. C’est juste splendide. Difficile de décrire la beauté des paysages tant la nature est belle et généreuse en couleurs et en reliefs.
Nous traversons de jolis villages et découvrons les modes de vie des minorités et ethnies montagnardes, les Hmongs noirs et Dzaos rouges. Leurs habitations sont très rudimentaires.

Nous dormons chez l’habitant et passons une soirée extra avec Miss Co, qui nous apprend un tas de choses : le « love market » où elle a rencontré son mari, les habits traditionnels tissés à la main et portés à chaque sortie (sinon la femme est considérée comme « paresseuse »), leur auto-suffisance alimentaire grâce à l’élevage d’animaux, leurs rizières et cultures de fruits et légumes.
On comprend enfin mieux les différentes étapes de la culture du riz. Et le génie des techniques de construction des rizières en terrasse.
Un canif, des capsules et quelques morceaux de bois suffiront aux enfants pour fabriquer une voiture artisanale. Ils ont pris l’habitude de jouer avec pas grand chose. Et nous, de temps en temps, on s’autorise à de ne rien faire. Que c’est bon !
Retour à Sapa après le trek, mais Sapa … on n’aime pas !
Et pourtant, la ville est perchée à 1650 mètres d’altitude au cœur d’un magnifique cirque de montagnes, toutes sculptées par une multitude de rizières en terrasse. Mais dans le brouillard, le spectacle n’est franchement pas terrible.
Après le trek, nous nous posons quelques jours à Sapa. Nos corps sont fatigués, le temps est maussade, ce qui rend la bourgade encore plus morose et accentue le gris du béton. De tristes nouvelles de la Belgique viennent achever notre moral. Aussi, on est lassé de ne pas se faire comprendre, de manger du riz et des nouilles midi et soir, du manque de confort, etc. Bref, on a pas la pêche ! Nous décidons alors de changer nos plans et partons plus tôt pour Bac Ha.
Une petite bourgade ultra paisible en semaine (pas un touriste !), et grouillante de vie le dimanche matin, le jour du marché.
Le marché est coloré et désordonné. On aime !
Les ethnies montagnardes vendent et achètent leurs aliments et animaux (buffles, chiens, cochons, coqs, etc.).
Venus de loin, ils se retrouvent autour d’un verre ou d’un combat de coq !
Les femmes sont magnifiques, parées de bijoux en argent et dotées d’habits traditionnels aux couleurs chatoyantes : jupes plissées, sortes de guêtres autour des mollets, foulards dans les cheveux.
Journée à moto. Les vues sont étourdissantes.
Ascension d’un mont pour Polo et notre montagnard Félix.
Pendant ce temps, Théo joue de la guitare à l’hôtel ; comme il le dit si bien, il a la flemme laotienne ! Je vais avec Marilou à l’hôpital pour enlever ses fils. Du peu de ce que je comprends de l’infirmier, il me confirme que son doigt cicatrise bien. Par contre, ce dispensaire n’est vraiment pas glorieux et me fait étrangement penser au Malawi.
Le retour en bus vers Hanoï est folklorique ! Théo roule des rouleaux de printemps sur ses genoux (notre repas favori ici !) et Félix continue ses acrobaties dans le bus. Décidément, ses batteries ne sont jamais plates !
Même sur l’autoroute, le bus s’arrête tous les km pour entasser un maximum de personnes. Et sans crier gare, il s’arrête le long de la route et nous jette littéralement dehors, à 30 minutes de notre destination ! Ils peuvent être sacrément secs les vietnamiens.
Demain nous prenons l’avion direction Bali, pour 7 semaines en Indonésie. Excited!
Liens vers les photos du trek autour de Sapa
Liens vers les vidéos du trek autour de Sapa
Liens vers les photos Sapa/ Bac Ha













